Préavis et formalités du congé donné par le propriétaire (bailleur)
Vérifié le 03/01/2020 – Direction de l’information légale et administrative (Premier ministre)
Logement vide
Logement meublé
Logement régi par la loi de 1948
Le propriétaire peut donner congé (son préavis) au locataire pour vendre le logement, ou pour le reprendre (pour y habiter ou pour loger un proche), ou pour un motif légitime et sérieux (notamment en cas de faute du locataire). Il doit respecter des conditions de forme et de délai (préavis). Généralement, le propriétaire doit donner congé pour la fin du bail. Il existe des locataires protégés, à qui le propriétaire peut donner congé sous certaines conditions.
Le propriétaire peut donner congé au locataire parce qu’il veut vendre le logement.
Le congé pour vendre vaut offre de vente au locataire. Le locataire peut se porter acheteur du logement et bénéficie d’un droit de préemption, sous certaines conditions.
Le propriétaire peut donner congé pour qu’il libère les lieux au plus tard à la date de fin du 1er renouvellement ou de la 1re reconduction du bail en cours.
Par exemple : si le propriétaire a acheté le logement le 1er mars 2015 et que le bail prend fin le 31 mai 2017, il peut donner congé au locataire pour qu’il libère les lieux au plus tard à la date de fin de la 1re reconduction qui a lieu le 31 mai 2020.
Le propriétaire doit adresser la lettre de congé à tous les signataires du bail.
Cas particuliers :
Si un seul des époux est signataire du bail, mais que le propriétaire a été informé du mariage, alors le propriétaire doit adresser la lettre de congé aux 2 époux.
Si un seul des partenaires de Pacs a signé le bail, mais que les 2 partenaires ont demandé conjointement que le nom de chacun figure au bail, alors le propriétaire doit adresser la lettre de congé aux 2 partenaires de Pacs.
Comment envoyer la lettre de congé ?
La lettre de congé doit obligatoirement parvenir au locataire :
soit par lettre recommandée avec accusé de réception
soit par acte d’huissier
soit être remise en main propre contre émargement ou récépissé
À noter
pour éviter d’éventuelles difficultés, il est recommandé de recourir à un huissier. Cette démarche est toutefois payante.
Délais de préavis
Pour que le congé soit valable, il faut que le locataire reçoive la lettre de congé au moins 6 mois avant la date de fin du bail (ou du 1er renouvellement ou reconduction du bail, dans certains cas).
Si la lettre de congé parvient au locataire en retard, le congé n’est pas valable.
Selon le moyen qu’utilise le propriétaire pour faire parvenir la lettre de congé, il est plus ou moins facilement de prévoir le jour où le locataire l’aura :
Le délai de préavis court à partir du jour de la réception effective du courrier recommandé avec accusé de réception.
Si le courrier n’a pas été remis au locataire qui était absent et qu’il a été renvoyé au propriétaire, le délai de préavis ne peut pas commencer à courir. Il en est de même si le locataire ne va pas chercher le courrier laissé à sa disposition au bureau de Poste.
Pour éviter ces difficultés, le propriétaire peut envoyer le courrier à l’avance pour se laisser le temps de recourir à un huissier, si besoin.
En effet, si le congé est donné de manière anticipée bien avant le délai de 6 mois, il est quand même valable, mais il prendra effet à la date à laquelle il aurait dû être donné. Par exemple : si la date de fin du bail est le 20 septembre, mais que le locataire reçoit la lettre de congé le 3 mars, le congé est valable, mais le délai de préavis ne commence à courir qu’à compter du 20 mars et le congé prendra effet le 20 septembre.
Le délai de préavis court à partir du jour où l’huissier dépose ou remet la lettre de congé au locataire.
Le délai de préavis court à partir du jour où le propriétaire remet en main propre la lettre de congé au locataire, contre récépissé ou émargement.
Calcul du délai de préavis
Par exemple, si la date de fin du bail est le 20 septembre, alors le locataire doit avoir la lettre de congé au plus tard le 20 mars.
Lorsque les chiffres ne sont pas identiques, il s’agit du dernier jour du mois : si la date de fin du bail est le 31 août, alors le locataire doit avoir la lettre de congé au plus tard le 28 février (ou le 29 février en cas d’année bissextile).
Les jours fériés et les week-ends sont inclus dans ce calcul : si le délai de préavis s’achève un dimanche, il finit ce jour-là et non le vendredi précédent ou le lundi suivant.
Si le congé est donné de manière anticipée bien avant le délai de 6 mois, il est quand même valable, mais il prendra effet à la date à laquelle il aurait dû être donné. Par exemple : si la date de fin du bail est le 20 septembre, mais que le locataire reçoit la lettre de congé le 3 mars, le congé est valable, mais le délai de préavis ne commence à courir qu’à compter du 20 mars et le congé prendra effet le 20 septembre.
Locataire protégé
Le locataire peut, selon son âge et ses ressources, être protégé lorsque le propriétaire veut lui donner congé.
Selon les cas, le propriétaire :
ne peut pas lui donner congé
ou peut lui donner congé, sous certaines conditions
Le locataire a moins de 65 ans à la date de fin du bail
Le locataire a plus de 65 ans (à la date de fin du bail)
Le locataire est protégé :
s’il a à sa charge une personne âgée de plus de 65 ans (à la date de fin du bail)
et si le montant cumulé des ressources (à la date où il prend possession de la lettre de congé) de toutes les personnes vivant dans le logement sont inférieures aux montants suivants :
(sans personne à charge) ou 1 personne en situation de handicap titulaire de la carte mobilité inclusion invalidité
47 031 €
43 127 €
33 516 €
3 personnes
ou
1 personne + 1 personne à charge ou 2 personnes dont au moins 1 est en situation de handicap titulaire de la carte mobilité inclusion invalidité
47 031 €
43 127 €
33 516 €
4 personnes
ou
1 personne + 2 personnes à charge ou 3 personnes dont au moins une est en situation de handicap titulaire de la carte mobilité inclusion invalidité
56 152 €
51 659 €
40 462 €
5 personnes
ou
1 personne + 3 personnes à charge ou 4 personnes dont au moins 1 est en situation de handicap titulaire de la carte mobilité inclusion invalidité
66 809 €
61 154 €
47 599 €
6 personnes
ou
1 personne + 4 personnes à charge ou 5 personnes dont au moins 1 est en situation de handicap titulaire de la carte mobilité inclusion invalidité
75 177 €
68 817 €
53 644 €
Par personne supplémentaire
+ 8 377 €
+ 7 668 €
+ 5 983 €
Si tel est le cas, le renouvellement du bail est automatique, sauf :
si le propriétaire a plus de 65 ans (à la date de fin du bail)
ou s’il a des ressources (à la date où il prend possession de la lettre de congé) inférieures au même montant maximum
ou s’il propose au locataire, pendant la durée du préavis, une solution de relogement correspondant à ses besoins et ses possibilités, et située à proximité.
Le locataire est protégé si ses ressources (à la date de notification) sont inférieures aux montants suivants :
Le locataire bénéficie d’un droit de préemption. Il est prioritaire sur les autres acheteurs pour acheter le logement.
S’il y a plusieurs locataires, chacun bénéficie d’un droit de préemption.
Mais le droit de préemption du locataire ne s’applique pas lorsque :
un proche parent jusqu’au 3e degré inclus (neveu ou nièce, oncle ou tante, enfant, petits-enfants, grand-parent, arrière-grand-parent) du propriétaire se porte acheteur du logement
et à la condition qu’il habite le logement au moins 2 ans après la date de fin du préavis
Acceptation de l’offre de vente
L’offre de vente au locataire est valable pendant les 2 premiers mois du préavis.
Si le locataire accepte la vente, il doit :
en informer le propriétaire par lettre recommandée avec avis de réception, au plus tard dans les 2 premiers mois du préavis légal du propriétaire
indiquer s’il va demander un prêt immobilier, si c’est le cas.
Si le locataire accepte l’offre de vente du logement dans le délai fixé, toute éventuelle promesse de vente signée par le bailleur et un autre acquéreur est nulle.
A partir de la date d’envoi de sa réponse au propriétaire, le locataire a un délai de 2 mois pour signer l’acte de vente. Si le locataire demande un prêt immobilier, le délai accordé pour signer l’acte de vente est de 4 mois.
Le délai de préavis est prolongé jusqu’à l’expiration du délai de réalisation de réalisation de la vente.
Refus de l’offre de vente
Il y a refus de l’offre de vente par le locataire :
s’il adresse un refus au propriétaire
ou s’il ne répond pas au propriétaire dans les 2 premiers mois du préavis
ou s’il émet une contre-proposition que le propriétaire refuse
En conséquence, le locataire devra quitter les lieux au plus tard le dernier jour du préavis.
Il peut cependant quitter les lieux quand il le souhaite pendant la durée du préavis, il n’est alors obligé de payer le loyer et les charges que jusqu’à la date de remise des clés au propriétaire.
Contestation du congé
Le congé peut être contesté pour le locataire, qu’il soit ou non encore dans le logement.
Il peut notamment l’être pour l’une des raisons suivantes :
La lettre ne congé ne contient pas au moins l’une des informations obligatoires. Par exemple, le motif du congé n’est pas indiqué.
Le congé n’a pas été délivré par le propriétaire ou son représentant (agent immobilier)
La lettre de congé n’a pas été adressée à l’ensemble des locataires (par exemple : le congé n’a été adressé qu’à un seul des 2 époux)
La lettre de congé a été envoyée par lettre simple
Le délai de préavis est inférieur à 6 mois
Le congé a été délivré à un locataire protégé
Le propriétaire n’a pas informé le locataire de sa proposition de vente à des conditions ou à un prix plus avantageux
Pour cela, le locataire doit adresser au propriétaire un courrier recommandé avec accusé de réception. La lettre doit expliquer les faits le plus précisément possible. Cette démarche est indispensable pour pouvoir ensuite saisir le juge, si nécessaire.
Si aucun accord n’est trouvé avec cette lettre, le locataire ou le propriétaire peut saisir la commission départementale de conciliation (démarche facultative et gratuite).
Si le désaccord persiste, le locataire peut saisir le juge des contentieux de la protection du tribunal dont dépend le logement loué.
Le propriétaire peut donner congé au locataire pour qu’il libère les lieux au plus tard à la date de fin du 1er renouvellement ou de la 1re reconduction du bail en cours.
Le locataire devra quitter les lieux et rendre les clés au propriétaire au plus tard à cette date.
Par exemple : si le propriétaire a acheté le logement le 1er mars 2016 et que le bail prend fin le 31 mai 2017, il peut donner congé au locataire pour qu’il libère les lieux au plus tard à la date de fin de la 1re reconduction qui a lieu le 31 mai 2020.
Le propriétaire doit adresser la lettre de congé à tous les signataires du bail.
Cas particuliers :
Si un seul des époux est signataire du bail, mais que le propriétaire a été informé du mariage, alors le propriétaire doit adresser la lettre de congé aux 2 époux.
Si un seul des partenaires de Pacs a signé le bail, mais que les 2 partenaires ont demandé conjointement que le nom de chacun figure au bail, alors le propriétaire doit adresser la lettre de congé aux 2 partenaires de Pacs.
Comment envoyer la lettre de congé ?
La lettre de congé doit obligatoirement parvenir au locataire :
soit par lettre recommandée avec accusé de réception
soit par acte d’huissier
soit être remise en main propre contre émargement ou récépissé
À noter
pour éviter d’éventuelles difficultés, il est recommandé de recourir à un huissier. Cette démarche est toutefois payante.
Délais de préavis
Pour que le congé soit valable, il faut que le locataire reçoive la lettre de congé au moins 6 mois avant la date de fin du bail (ou du 1er renouvellement ou reconduction du bail, dans certains cas).
Si la lettre de congé parvient au locataire en retard, le congé n’est pas valable.
Selon le moyen qu’utilise le propriétaire pour faire parvenir la lettre de congé, il est plus ou moins facilement de prévoir le jour où le locataire l’aura :
Le délai de préavis court à partir du jour de la réception effective du courrier recommandé avec accusé de réception.
Si le courrier n’a pas été remis au locataire qui était absent et qu’il a été renvoyé au propriétaire, le délai de préavis ne peut pas commencer à courir. Il en est de même si le locataire ne va pas chercher le courrier laissé à sa disposition au bureau de Poste.
Pour éviter ces difficultés, le propriétaire peut envoyer le courrier à l’avance pour se laisser le temps de recourir à un huissier, si besoin.
En effet, si le congé est donné de manière anticipée bien avant le délai de 6 mois, il est quand même valable, mais il prendra effet à la date à laquelle il aurait dû être donné. Par exemple : si la date de fin du bail est le 20 septembre, mais que le locataire reçoit la lettre de congé le 3 mars, le congé est valable, mais le délai de préavis ne commence à courir qu’à compter du 20 mars et le congé prendra effet le 20 septembre.
Le délai de préavis court à partir du jour où l’huissier dépose ou remet la lettre de congé au locataire.
Le délai de préavis court à partir du jour où le propriétaire remet en main propre la lettre de congé au locataire, contre récépissé ou émargement.
Calcul du délai de préavis
Par exemple, si la date de fin du bail est le 20 septembre, alors le locataire doit avoir la lettre de congé au plus tard le 20 mars.
Lorsque les chiffres ne sont pas identiques, il s’agit du dernier jour du mois : si le date de fin du bail est le 31 août, alors le locataire doit avoir la lettre de congé au plus tard le 28 février (ou le 29 février en cas d’année bissextile).
Les jours fériés et les week-ends sont inclus dans ce calcul : si le délai de préavis s’achève un dimanche, il finit ce jour-là et non le vendredi précédent ou le lundi suivant.
Si le congé est donné de manière anticipée bien avant le délai de 6 mois, il est quand même valable, mais il prendra effet à la date à laquelle il aurait dû être donné. Par exemple : si la date de fin du bail est le 20 septembre, mais que le locataire reçoit la lettre de congé le 3 mars, le congé est valable, mais le délai de préavis ne commence à courir qu’à compter du 20 mars et le congé prendra effet le 20 septembre.
Locataire protégé
Le locataire peut, selon son âge et ses ressources, être protégé lorsque le propriétaire veut lui donner congé.
Selon les cas, le propriétaire :
ne peut pas lui donner congé
ou peut lui donner congé, sous certaines conditions
Le locataire a moins de 65 ans à la date de fin du bail
Le locataire a plus de 65 ans (à la date de fin du bail)
Le locataire est protégé :
s’il a à sa charge une personne âgée de plus de 65 ans (à la date de fin du bail)
et si le montant cumulé des ressources (à la date où il prend possession de la lettre de congé) de toutes les personnes vivant dans le logement sont inférieures aux montants suivants :
(sans personne à charge) ou 1 personne en situation de handicap titulaire de la carte mobilité inclusion invalidité
47 031 €
43 127 €
33 516 €
3 personnes
ou
1 personne + 1 personne à charge ou 2 personnes dont au moins 1 est en situation de handicap titulaire de la carte mobilité inclusion invalidité
47 031 €
43 127 €
33 516 €
4 personnes
ou
1 personne + 2 personnes à charge ou 3 personnes dont au moins une est en situation de handicap titulaire de la carte mobilité inclusion invalidité
56 152 €
51 659 €
40 462 €
5 personnes
ou
1 personne + 3 personnes à charge ou 4 personnes dont au moins 1 est en situation de handicap titulaire de la carte mobilité inclusion invalidité
66 809 €
61 154 €
47 599 €
6 personnes
ou
1 personne + 4 personnes à charge ou 5 personnes dont au moins 1 est en situation de handicap titulaire de la carte mobilité inclusion invalidité
75 177 €
68 817 €
53 644 €
Par personne supplémentaire
+ 8 377 €
+ 7 668 €
+ 5 983 €
Si tel est le cas, le renouvellement du bail est automatique, sauf :
si le propriétaire a plus de 65 ans (à la date de fin du bail)
ou s’il a des ressources (à la date où il prend possession de la lettre de congé) inférieures au même montant maximum
ou s’il propose au locataire, pendant la durée du préavis, une solution de relogement correspondant à ses besoins et ses possibilités, et située à proximité.
Le locataire est protégé si ses ressources (à la date de notification) sont inférieures aux montants suivants :
Pour cela, le locataire doit adresser au propriétaire un courrier recommandé avec accusé de réception. La lettre doit expliquer les faits le plus précisément possible. Cette démarche est indispensable pour pouvoir ensuite saisir le juge, si nécessaire.
Si aucun accord n’est trouvé avec cette lettre, le locataire ou le propriétaire peut saisir la commission départementale de conciliation (démarche facultative et gratuite).
Si le désaccord persiste, le locataire peut saisir le juge des contentieux de la protection du tribunal dont dépend le logement loué.
Le propriétaire peut refuser que la location se poursuive et décider de donner congé au locataire pour motif légitime et sérieux.
C’est notamment le cas lorsque le locataire ne remplit pas une de ses obligations. Par exemple, si le locataire cause des nuisances de voisinage ou s’il paie son loyer avec des retards répétés.
Mais la loi n’a pas défini précisément ce qu’il faut entendre par motif légitime et sérieux. Si le locataire conteste le congé devant le juge, le propriétaire devra apporter la preuve du bien-fondé du congé délivré.
A quelle date peut-il récupérer le logement ?
Le propriétaire doit donner congé au locataire pour qu’il libère les lieux au plus tard à la date de fin du bail.
Le locataire devra quitter les lieux et rendre les clés au propriétaire au plus tard à cette date.
Contenu de la lettre de congé
Le propriétaire doit faire parvenir au locataire une lettre de congé indiquant le motif qui entraîne le non-renouvellement du bail.
A qui adresser la lettre de congé ?
Le propriétaire doit adresser la lettre de congé à tous les signataires du bail.
Cas particuliers :
Si un seul des époux est signataire du bail, mais que le propriétaire a été informé du mariage, alors le propriétaire doit adresser la lettre de congé aux 2 époux.
Si un seul des partenaires de Pacs a signé le bail, mais que les 2 partenaires ont demandé conjointement que le nom de chacun figure au bail, alors le propriétaire doit adresser la lettre de congé aux 2 partenaires de Pacs.
Comment envoyer la lettre de congé ?
La lettre de congé doit obligatoirement parvenir au locataire :
soit par lettre recommandée avec accusé de réception
soit par acte d’huissier
soit être remise en main propre contre émargement ou récépissé
À noter
pour éviter d’éventuelles difficultés, il est recommandé de recourir à un huissier. Cette démarche est toutefois payante.
Délais de préavis
Pour que le congé soit valable, il faut que le locataire reçoive la lettre de congé au moins 6 mois avant la date de fin du bail.
Si la lettre de congé parvient au locataire en retard, le congé n’est pas valable.
Selon le moyen qu’utilise le propriétaire pour faire parvenir la lettre de congé, il est plus ou moins facilement de prévoir le jour où le locataire l’aura :
Le délai de préavis court à partir du jour de la réception effective du courrier recommandé avec accusé de réception.
Si le courrier n’a pas été remis au locataire qui était absent et qu’il a été renvoyé au propriétaire, le délai de préavis ne peut pas commencer à courir. Il en est de même si le locataire ne va pas chercher le courrier laissé à sa disposition au bureau de Poste.
Pour éviter ces difficultés, le propriétaire peut envoyer le courrier à l’avance pour se laisser le temps de recourir à un huissier, si besoin.
En effet, si le congé est donné de manière anticipée bien avant le délai de 6 mois, il est quand même valable, mais il prendra effet à la date à laquelle il aurait dû être donné. Par exemple : si la date de fin du bail est le 20 septembre, mais que le locataire reçoit la lettre de congé le 3 mars, le congé est valable, mais le délai de préavis ne commence à courir qu’à compter du 20 mars et le congé prendra effet le 20 septembre.
Le délai de préavis court à partir du jour où l’huissier dépose ou remet la lettre de congé au locataire.
Le délai de préavis court à partir du jour où le propriétaire remet en main propre la lettre de congé au locataire, contre récépissé ou émargement.
Calcul du délai de préavis
Par exemple, si la date de fin du bail est le 20 septembre, alors le locataire doit avoir la lettre de congé au plus tard le 20 mars.
Lorsque les chiffres ne sont pas identiques, il s’agit du dernier jour du mois : si la date de fin du bail est le 31 août, alors le locataire doit avoir la lettre de congé au plus tard le 28 février (ou le 29 février en cas d’année bissextile).
Les jours fériés et les week-ends sont inclus dans ce calcul : si le délai de préavis s’achève un dimanche, il finit ce jour-là et non le vendredi précédent ou le lundi suivant.
Si le congé est donné de manière anticipée bien avant le délai de 6 mois, il est quand même valable, mais il prendra effet à la date à laquelle il aurait dû être donné. Par exemple : si la date de fin du bail est le 20 septembre, mais que le locataire reçoit la lettre de congé le 3 mars, le congé est valable, mais le délai de préavis ne commence à courir qu’à compter du 20 mars et le congé prendra effet le 20 septembre.
Locataire protégé
Le locataire peut, selon son âge et ses ressources, être protégé lorsque le propriétaire veut lui donner congé.
Selon les cas, le propriétaire :
ne peut pas lui donner congé
ou peut lui donner congé, sous certaines conditions
Le locataire a moins de 65 ans à la date de fin du bail
Le locataire a plus de 65 ans (à la date de fin du bail)
Le locataire est protégé :
s’il a à sa charge une personne âgée de plus de 65 ans (à la date de fin du bail)
et si le montant cumulé des ressources (à la date où il prend possession de la lettre de congé) de toutes les personnes vivant dans le logement sont inférieures aux montants suivants :
(sans personne à charge) ou 1 personne en situation de handicap titulaire de la carte mobilité inclusion invalidité
47 031 €
43 127 €
33 516 €
3 personnes
ou
1 personne + 1 personne à charge ou 2 personnes dont au moins 1 est en situation de handicap titulaire de la carte mobilité inclusion invalidité
47 031 €
43 127 €
33 516 €
4 personnes
ou
1 personne + 2 personnes à charge ou 3 personnes dont au moins une est en situation de handicap titulaire de la carte mobilité inclusion invalidité
56 152 €
51 659 €
40 462 €
5 personnes
ou
1 personne + 3 personnes à charge ou 4 personnes dont au moins 1 est en situation de handicap titulaire de la carte mobilité inclusion invalidité
66 809 €
61 154 €
47 599 €
6 personnes
ou
1 personne + 4 personnes à charge ou 5 personnes dont au moins 1 est en situation de handicap titulaire de la carte mobilité inclusion invalidité
75 177 €
68 817 €
53 644 €
Par personne supplémentaire
+ 8 377 €
+ 7 668 €
+ 5 983 €
Si tel est le cas, le renouvellement du bail est automatique, sauf :
si le propriétaire a plus de 65 ans (à la date de fin du bail)
ou s’il a des ressources (à la date où il prend possession de la lettre de congé) inférieures au même montant maximum
ou s’il propose au locataire, pendant la durée du préavis, une solution de relogement correspondant à ses besoins et ses possibilités, et située à proximité.
Le locataire est protégé si ses ressources (à la date de notification) sont inférieures aux montants suivants :
(sans personne à charge) ou 1 personne en situation de handicap titulaire de la carte mobilité inclusion invalidité
47 031 €
43 127 €
33 516 €
3 personnes
ou
1 personne + 1 personne à charge ou 2 personnes dont au moins 1 est en situation de handicap titulaire de la carte mobilité inclusion invalidité
47 031 €
43 127 €
33 516 €
4 personnes
ou
1 personne + 2 personnes à charge ou 3 personnes dont au moins une est en situation de handicap titulaire de la carte mobilité inclusion invalidité
56 152 €
51 659 €
40 462 €
5 personnes
ou
1 personne + 3 personnes à charge ou 4 personnes dont au moins 1 est en situation de handicap titulaire de la carte mobilité inclusion invalidité
66 809 €
61 154 €
47 599 €
6 personnes
ou
1 personne + 4 personnes à charge ou 5 personnes dont au moins 1 est en situation de handicap titulaire de la carte mobilité inclusion invalidité
75 177 €
68 817 €
53 644 €
Par personne supplémentaire
+ 8 377 €
+ 7 668 €
+ 5 983 €
Si tel est le cas, le renouvellement du bail est automatique, sauf :
si le propriétaire a plus de 65 ans (à la date de fin du bail)
ou s’il a des ressources (à la date où il entre en possession du congé) inférieures aux mêmes montants maximum
ou s’il propose au locataire une solution de relogement correspondant à ses besoins et ses possibilités et située à proximité.
Contestation du motif du congé
Le locataire peut contester le bien-fondé du congé qui lui a été délivré pour motif légitime et sérieux.
Pour cela, le locataire doit adresser au propriétaire un courrier recommandé avec accusé de réception. La lettre doit expliquer les faits le plus précisément possible. Cette démarche est indispensable pour pouvoir ensuite saisir le juge, si nécessaire.
Si aucun accord n’est trouvé avec cette lettre, le locataire ou le propriétaire peut saisir la commission départementale de conciliation (démarche facultative et gratuite).
Si le désaccord persiste, le locataire peut saisir le juge des contentieux de la protection du tribunal dont dépend le logement loué.
Le propriétaire peut donner congé (son préavis) au locataire pour vendre le logement, ou pour le reprendre (pour y habiter ou pour y loger un proche), ou pour un motif légitime et sérieux (notamment en cas de faute du locataire). Il doit respecter des conditions de formes et de délai (préavis). Le propriétaire ne peut donner congé que pour la fin du bail. Il existe des locataires protégés, à qui le propriétaire peut donner congé sous certaines conditions.
Le bail mobilité fait l’objet de règles spécifiques.
Le propriétaire peut donner congé au locataire parce qu’il veut vendre le logement.
Pour cela, le propriétaire doit :
donner congé au locataire pour qu’il libère les lieux au plus tard à la date de fin du bail
indiquer dans la lettre de congé le motif du congé (pour vendre)
À savoir
le locataire ne bénéficie pas d’un droit de préemption pour acheter le logement.
A quelle date peut-il récupérer le logement ?
Le propriétaire doit donner congé au locataire pour qu’il libère les lieux au plus tard àla date de fin du bail.
Le locataire devra quitter les lieux et rendre les clés au propriétaire au plus tard à cette date.
A qui adresser la lettre de congé ?
Le propriétaire doit adresser la lettre de congé à tous les signataires du bail.
Cas particuliers :
Si un seul des époux est signataire du bail, mais que le propriétaire a été informé du mariage, alors le propriétaire doit adresser la lettre de congé aux 2 époux.
Si un seul des partenaires de Pacs a signé le bail, mais que les 2 partenaires ont demandé conjointement que le nom de chacun figure au bail, alors le propriétaire doit adresser la lettre de congé aux 2 partenaires de Pacs.
Comment envoyer la lettre de congé ?
La lettre de congé doit obligatoirement parvenir au locataire :
soit par lettre recommandée avec accusé de réception
soit par acte d’huissier
soit être remise en main propre contre émargement ou récépissé
À noter
pour éviter d’éventuelles difficultés, il est recommandé de recourir à un huissier. Cette démarche est toutefois payante.
Délais de préavis
Le congé délivré par le propriétaire ne peut prendre effet qu’à la fin du bail.
Pour être valable, la lettre de congé doit être reçue par le locataire au moins 3 mois avant la fin du bail.
Si la lettre de congé parvient au locataire en retard, le congé n’est pas valable.
Selon le moyen qu’utilise le propriétaire pour faire parvenir la lettre de congé, il est plus ou moins facilement de prévoir le jour où le locataire l’aura :
Le délai de préavis court à partir du jour de la réception effective du courrier recommandé avec accusé de réception.
Si le courrier n’a pas été remis au locataire qui était absent et qu’il a été renvoyé au propriétaire, le délai de préavis ne peut pas commencer à courir. Il en est de même si le locataire ne va pas chercher le courrier laissé à sa disposition au bureau de Poste.
Pour éviter ces difficultés, le propriétaire peut envoyer le courrier à l’avance pour se laisser le temps de recourir à un huissier, si besoin.
En effet, si le congé est donné de manière anticipée bien avant le délai de 3 mois, il est quand même valable, mais il prendra effet à la date à laquelle il aurait dû être donné. Par exemple : si la date de fin du bail est le 20 septembre, mais que le locataire reçoit la lettre de congé le 3 juin, le congé est valable, mais le délai de préavis ne commence à courir qu’à compter du 20 juin et le congé prendra effet le 20 septembre.
Le délai de préavis court à partir du jour où l’huissier dépose ou remet la lettre de congé au locataire.
Le délai de préavis court à partir du jour où le propriétaire remet en main propre la lettre de congé au locataire, contre récépissé ou émargement.
Calcul du délai de préavis
Par exemple, si la date de fin du bail est le 20 septembre, alors le locataire doit avoir la lettre de congé au plus tard le 20 juin.
Lorsque les chiffres ne sont pas identiques, il s’agit du dernier jour du mois : si la date de fin du bail est le 31 mai, alors le locataire doit avoir la lettre de congé au plus tard le 28 février (ou le 29 février en cas d’année bissextile).
Les jours fériés et les week-ends sont inclus dans ce calcul : si le délai de préavis s’achève un dimanche, il finit ce jour-là et non le vendredi précédent ou le lundi suivant.
Si le congé est donné de manière anticipée bien avant le délai de 3 mois, il est quand même valable, mais il prendra effet à la date à laquelle il aurait dû être donné. Par exemple : si la date de fin du bail est le 20 septembre, mais que le locataire reçoit la lettre de congé le 3 juin, le congé est valable, mais le délai de préavis ne commence à courir qu’à compter du 20 juin et le congé prendra effet le 20 septembre.
Locataire protégé
Le locataire peut, selon son âge et ses ressources, être protégé lorsque le propriétaire veut lui donner congé.
Selon les cas, le propriétaire :
ne peut pas lui donner congé
ou peut lui donner congé, sous certaines conditions
Le locataire a moins de 65 ans à la date de fin du bail
Le locataire a plus de 65 ans (à la date de fin du bail)
Le locataire est protégé :
s’il a à sa charge une personne âgée de plus de 65 ans (à la date de fin du bail)
et si le montant cumulé des ressources (à la date où il prend possession de la lettre de congé) de toutes les personnes vivant dans le logement sont inférieures aux montants suivants :
(sans personne à charge) ou 1 personne en situation de handicap titulaire de la carte mobilité inclusion invalidité
47 031 €
43 127 €
33 516 €
3 personnes
ou
1 personne + 1 personne à charge ou 2 personnes dont au moins 1 est en situation de handicap titulaire de la carte mobilité inclusion invalidité
47 031 €
43 127 €
33 516 €
4 personnes
ou
1 personne + 2 personnes à charge ou 3 personnes dont au moins une est en situation de handicap titulaire de la carte mobilité inclusion invalidité
56 152 €
51 659 €
40 462 €
5 personnes
ou
1 personne + 3 personnes à charge ou 4 personnes dont au moins 1 est en situation de handicap titulaire de la carte mobilité inclusion invalidité
66 809 €
61 154 €
47 599 €
6 personnes
ou
1 personne + 4 personnes à charge ou 5 personnes dont au moins 1 est en situation de handicap titulaire de la carte mobilité inclusion invalidité
75 177 €
68 817 €
53 644 €
Par personne supplémentaire
+ 8 377 €
+ 7 668 €
+ 5 983 €
Si tel est le cas, le renouvellement du bail est automatique, sauf :
si le propriétaire a plus de 65 ans (à la date de fin du bail)
ou s’il a des ressources (à la date où il prend possession de la lettre de congé) inférieures au même montant maximum
ou s’il propose au locataire, pendant la durée du préavis, une solution de relogement correspondant à ses besoins et ses possibilités, et située à proximité.
Le locataire est protégé si ses ressources (à la date de notification) sont inférieures aux montants suivants :
Pour cela, le locataire doit adresser au propriétaire un courrier recommandé avec accusé de réception. La lettre doit expliquer les faits le plus précisément possible. Cette démarche est indispensable pour pouvoir ensuite saisir le juge, si nécessaire.
Si aucun accord n’est trouvé avec cette lettre, le locataire ou le propriétaire peut saisir la commission départementale de conciliation (démarche facultative et gratuite).
Si le désaccord persiste, le locataire peut saisir le juge des contentieux de la protection du tribunal dont dépend le logement loué.
Le propriétaire peut donner congé à son locataire pour habiter le logement ou pour y loger un parent proche.
Les personnes suivantes sont considérées comme étant un parent proche du propriétaire :
son époux,
ou son concubin depuis au moins 1 an à la date du congé,
ou son partenaire de Pacs enregistré à la date du congé
ou un ascendant ou celui de son époux, concubin ou partenaire de Pacs
ou un descendant ou celui de son époux, concubin ou partenaire de Pacs.
A quelle date peut-il récupérer le logement ?
Le propriétaire doit donner congé au locataire pour qu’il libère les lieux au plus tard àla date de fin du bail.
Le locataire devra quitter les lieux et rendre les clés au propriétaire au plus tard à cette date.
Contenu de la lettre de congé
La lettre de congé adressée au locataire doit préciser :
Le motif du congé (reprendre le logement pour l’habiter ou pour y loger l’un de ses proches)
Le nom et l’adresse du bénéficiaire de la reprise
Le lien de parenté entre le propriétaire et le bénéficiaire de la reprise
Une indication justifiant le caractère réel et sérieux de la reprise
A qui adresser la lettre de congé ?
Le propriétaire doit adresser la lettre de congé à tous les signataires du bail.
Cas particuliers :
Si un seul des époux est signataire du bail, mais que le propriétaire a été informé du mariage, alors le propriétaire doit adresser la lettre de congé aux 2 époux.
Si un seul des partenaires de Pacs a signé le bail, mais que les 2 partenaires ont demandé conjointement que le nom de chacun figure au bail, alors le propriétaire doit adresser la lettre de congé aux 2 partenaires de Pacs.
Comment envoyer la lettre de congé ?
La lettre de congé doit obligatoirement parvenir au locataire :
soit par lettre recommandée avec accusé de réception
soit par acte d’huissier
soit être remise en main propre contre émargement ou récépissé
À noter
pour éviter d’éventuelles difficultés, il est recommandé de recourir à un huissier. Cette démarche est toutefois payante.
Délais de préavis
Pour que le congé soit valable, il faut que le locataire reçoive la lettre de congé au moins 3 mois avant la date de fin du bail.
Si la lettre de congé parvient au locataire en retard, le congé n’est pas valable.
Selon le moyen qu’utilise le propriétaire pour faire parvenir la lettre de congé, il est plus ou moins facilement de prévoir le jour où le locataire l’aura :
Le délai de préavis court à partir du jour de la réception effective du courrier recommandé avec accusé de réception.
Si le courrier n’a pas été remis au locataire qui était absent et qu’il a été renvoyé au propriétaire, le délai de préavis ne peut pas commencer à courir. Il en est de même si le locataire ne va pas chercher le courrier laissé à sa disposition au bureau de Poste.
Pour éviter ces difficultés, le propriétaire peut envoyer le courrier à l’avance pour se laisser le temps de recourir à un huissier, si besoin.
En effet, si le congé est donné de manière anticipée bien avant le délai de 3 mois, il est quand même valable, mais il prendra effet à la date à laquelle il aurait dû être donné. Par exemple : si la date de fin du bail est le 20 septembre, mais que le locataire reçoit la lettre de congé le 3 juin, le congé est valable, mais le délai de préavis ne commence à courir qu’à compter du 20 juin et le congé prendra effet le 20 septembre.
Le délai de préavis court à partir du jour où l’huissier dépose ou remet la lettre de congé au locataire.
Le délai de préavis court à partir du jour où le propriétaire remet en main propre la lettre de congé au locataire, contre récépissé ou émargement.
Calcul du délai de préavis
Par exemple, si la date de fin du bail est le 20 septembre, alors le locataire doit avoir la lettre de congé au plus tard le 20 juin.
Lorsque les chiffres ne sont pas identiques, il s’agit du dernier jour du mois : si le date de fin du bail est le 31 mai, alors le locataire doit avoir la lettre de congé au plus tard le 28 février (ou le 29 février en cas d’année bissextile).
Les jours fériés et les week-ends sont inclus dans ce calcul : si le délai de préavis s’achève un dimanche, il finit ce jour-là et non le vendredi précédent ou le lundi suivant.
Si le congé est donné de manière anticipée bien avant le délai de 3 mois, il est quand même valable, mais il prendra effet à la date à laquelle il aurait dû être donné. Par exemple : si la date de fin du bail est le 20 septembre, mais que le locataire reçoit la lettre de congé le 3 juin, le congé est valable, mais le délai de préavis ne commence à courir qu’à compter du 20 juin et le congé prendra effet le 20 septembre.
Locataire protégé
Le locataire peut, selon son âge et ses ressources, être protégé lorsque le propriétaire veut lui donner congé.
Selon les cas, le propriétaire :
ne peut pas lui donner congé
ou peut lui donner congé, sous certaines conditions
Le locataire a moins de 65 ans à la date de fin du bail
Le locataire a plus de 65 ans (à la date de fin du bail)
Le locataire est protégé :
s’il a à sa charge une personne âgée de plus de 65 ans (à la date de fin du bail)
et si le montant cumulé des ressources (à la date où il prend possession de la lettre de congé) de toutes les personnes vivant dans le logement sont inférieures aux montants suivants :
(sans personne à charge) ou 1 personne en situation de handicap titulaire de la carte mobilité inclusion invalidité
47 031 €
43 127 €
33 516 €
3 personnes
ou
1 personne + 1 personne à charge ou 2 personnes dont au moins 1 est en situation de handicap titulaire de la carte mobilité inclusion invalidité
47 031 €
43 127 €
33 516 €
4 personnes
ou
1 personne + 2 personnes à charge ou 3 personnes dont au moins une est en situation de handicap titulaire de la carte mobilité inclusion invalidité
56 152 €
51 659 €
40 462 €
5 personnes
ou
1 personne + 3 personnes à charge ou 4 personnes dont au moins 1 est en situation de handicap titulaire de la carte mobilité inclusion invalidité
66 809 €
61 154 €
47 599 €
6 personnes
ou
1 personne + 4 personnes à charge ou 5 personnes dont au moins 1 est en situation de handicap titulaire de la carte mobilité inclusion invalidité
75 177 €
68 817 €
53 644 €
Par personne supplémentaire
+ 8 377 €
+ 7 668 €
+ 5 983 €
Si tel est le cas, le renouvellement du bail est automatique, sauf :
si le propriétaire a plus de 65 ans (à la date de fin du bail)
ou s’il a des ressources (à la date où il prend possession de la lettre de congé) inférieures au même montant maximum
ou s’il propose au locataire, pendant la durée du préavis, une solution de relogement correspondant à ses besoins et ses possibilités, et située à proximité.
Le locataire est protégé si ses ressources (à la date de notification) sont inférieures aux montants suivants :
Pour cela, le locataire doit adresser au propriétaire un courrier recommandé avec accusé de réception. La lettre doit expliquer les faits le plus précisément possible. Cette démarche est indispensable pour pouvoir ensuite saisir le juge, si nécessaire.
Si aucun accord n’est trouvé avec cette lettre, le locataire ou le propriétaire peut saisir la commission départementale de conciliation (démarche facultative et gratuite).
Si le désaccord persiste, le locataire peut saisir le juge des contentieux de la protection du tribunal dont dépend le logement loué.
Le propriétaire peut refuser que la location se poursuive et décider de donner congé au locataire pour motif légitime et sérieux. C’est notamment le cas lorsque le locataire ne remplit pas une de ses obligations. Par exemple, si le locataire cause des nuisances de voisinage ou s’il paie son loyer avec des retards répétés.
Attention :
la loi n’a pas défini précisément ce qu’il faut entendre par motif légitime et sérieux. Si le locataire conteste le congé devant le juge, le propriétaire devra apporter la preuve du bien-fondé du congé délivré.
Pour cela, le propriétaire doit :
donner congé au locataire pour qu’il libère les lieux au plus tard à la date de fin du bail.
faire parvenir au locataire une lettre de congé indiquant le motif qui entraîne le non-renouvellement du bail
Le locataire devra quitter les lieux et rendre les clés au propriétaire au plus tard à la date de fin du bail.
A qui adresser la lettre de congé ?
Le propriétaire doit adresser la lettre de congé à tous les signataires du bail.
Cas particuliers :
Si un seul des époux est signataire du bail, mais que le propriétaire a été informé du mariage, alors le propriétaire doit adresser la lettre de congé aux 2 époux.
Si un seul des partenaires de Pacs a signé le bail, mais que les 2 partenaires ont demandé conjointement que le nom de chacun figure au bail, alors le propriétaire doit adresser la lettre de congé aux 2 partenaires de Pacs.
Comment envoyer la lettre de congé ?
La lettre de congé doit obligatoirement parvenir au locataire :
soit par lettre recommandée avec accusé de réception
soit par acte d’huissier
soit être remise en main propre contre émargement ou récépissé
À noter
pour éviter d’éventuelles difficultés, il est recommandé de recourir à un huissier. Cette démarche est toutefois payante.
Délais de préavis
Pour que le congé soit valable, il faut que le locataire reçoive la lettre de congé au moins 3 mois avant la date de fin du bail.
Si la lettre de congé parvient au locataire en retard, le congé n’est pas valable.
Selon le moyen qu’utilise le propriétaire pour faire parvenir la lettre de congé, il est plus ou moins facilement de prévoir le jour où le locataire l’aura :
Le délai de préavis court à partir du jour de la réception effective du courrier recommandé avec accusé de réception.
Si le courrier n’a pas été remis au locataire qui était absent et qu’il a été renvoyé au propriétaire, le délai de préavis ne peut pas commencer à courir. Il en est de même si le locataire ne va pas chercher le courrier laissé à sa disposition au bureau de Poste.
Pour éviter ces difficultés, le propriétaire peut envoyer le courrier à l’avance pour se laisser le temps de recourir à un huissier, si besoin.
En effet, si le congé est donné de manière anticipée bien avant le délai de 3 mois, il est quand même valable, mais il prendra effet à la date à laquelle il aurait dû être donné. Par exemple : si la date de fin du bail est le 20 septembre, mais que le locataire reçoit la lettre de congé le 3 juin, le congé est valable, mais le délai de préavis ne commence à courir qu’à compter du 20 juin et le congé prendra effet le 20 septembre.
Le délai de préavis court à partir du jour où l’huissier dépose ou remet la lettre de congé au locataire.
Le délai de préavis court à partir du jour où le propriétaire remet en main propre la lettre de congé au locataire, contre récépissé ou émargement.
Calcul du délai de préavis
Par exemple, si la date de fin du bail est le 20 septembre, alors le locataire doit avoir la lettre de congé au plus tard le 20 juin.
Lorsque les chiffres ne sont pas identiques, il s’agit du dernier jour du mois : si la date de fin du bail est le 31 mai, alors le locataire doit avoir la lettre de congé au plus tard le 28 février (ou le 29 février en cas d’année bissextile).
Les jours fériés et les week-ends sont inclus dans ce calcul : si le délai de préavis s’achève un dimanche, il finit ce jour-là et non le vendredi précédent ou le lundi suivant.
Si le congé est donné de manière anticipée bien avant le délai de 3 mois, il est quand même valable, mais il prendra effet à la date à laquelle il aurait dû être donné. Par exemple : si la date de fin du bail est le 20 septembre, mais que le locataire reçoit la lettre de congé le 3 juin, le congé est valable, mais le délai de préavis ne commence à courir qu’à compter du 20 juin et le congé prendra effet le 20 septembre.
Locataire protégé
Le locataire peut, selon son âge et ses ressources, être protégé lorsque le propriétaire veut lui donner congé.
Selon les cas, le propriétaire :
ne peut pas lui donner congé
ou peut lui donner congé, sous certaines conditions
Le locataire a moins de 65 ans à la date de fin du bail
Le locataire a plus de 65 ans (à la date de fin du bail)
Le locataire est protégé :
s’il a à sa charge une personne âgée de plus de 65 ans (à la date de fin du bail)
et si le montant cumulé des ressources (à la date où il prend possession de la lettre de congé) de toutes les personnes vivant dans le logement sont inférieures aux montants suivants :
(sans personne à charge) ou 1 personne en situation de handicap titulaire de la carte mobilité inclusion invalidité
47 031 €
43 127 €
33 516 €
3 personnes
ou
1 personne + 1 personne à charge ou 2 personnes dont au moins 1 est en situation de handicap titulaire de la carte mobilité inclusion invalidité
47 031 €
43 127 €
33 516 €
4 personnes
ou
1 personne + 2 personnes à charge ou 3 personnes dont au moins une est en situation de handicap titulaire de la carte mobilité inclusion invalidité
56 152 €
51 659 €
40 462 €
5 personnes
ou
1 personne + 3 personnes à charge ou 4 personnes dont au moins 1 est en situation de handicap titulaire de la carte mobilité inclusion invalidité
66 809 €
61 154 €
47 599 €
6 personnes
ou
1 personne + 4 personnes à charge ou 5 personnes dont au moins 1 est en situation de handicap titulaire de la carte mobilité inclusion invalidité
75 177 €
68 817 €
53 644 €
Par personne supplémentaire
+ 8 377 €
+ 7 668 €
+ 5 983 €
Si tel est le cas, le renouvellement du bail est automatique, sauf :
si le propriétaire a plus de 65 ans (à la date de fin du bail)
ou s’il a des ressources (à la date où il prend possession de la lettre de congé) inférieures au même montant maximum
ou s’il propose au locataire, pendant la durée du préavis, une solution de relogement correspondant à ses besoins et ses possibilités, et située à proximité.
Le locataire est protégé si ses ressources (à la date de notification) sont inférieures aux montants suivants :
(sans personne à charge) ou 1 personne en situation de handicap titulaire de la carte mobilité inclusion invalidité
47 031 €
43 127 €
33 516 €
3 personnes
ou
1 personne + 1 personne à charge ou 2 personnes dont au moins 1 est en situation de handicap titulaire de la carte mobilité inclusion invalidité
47 031 €
43 127 €
33 516 €
4 personnes
ou
1 personne + 2 personnes à charge ou 3 personnes dont au moins une est en situation de handicap titulaire de la carte mobilité inclusion invalidité
56 152 €
51 659 €
40 462 €
5 personnes
ou
1 personne + 3 personnes à charge ou 4 personnes dont au moins 1 est en situation de handicap titulaire de la carte mobilité inclusion invalidité
66 809 €
61 154 €
47 599 €
6 personnes
ou
1 personne + 4 personnes à charge ou 5 personnes dont au moins 1 est en situation de handicap titulaire de la carte mobilité inclusion invalidité
75 177 €
68 817 €
53 644 €
Par personne supplémentaire
+ 8 377 €
+ 7 668 €
+ 5 983 €
Si tel est le cas, le renouvellement du bail est automatique, sauf :
si le propriétaire a plus de 65 ans (à la date de fin du bail)
ou s’il a des ressources (à la date où il entre en possession du congé) inférieures aux mêmes montants maximum
ou s’il propose au locataire une solution de relogement correspondant à ses besoins et ses possibilités et située à proximité.
Contestation du motif du congé
Le locataire peut contester le bien-fondé du congé qui lui a été délivré pour motif légitime et sérieux.
Pour cela, le locataire doit adresser au propriétaire un courrier recommandé avec accusé de réception. La lettre doit expliquer les faits le plus précisément possible. Cette démarche est indispensable pour pouvoir ensuite saisir le juge, si nécessaire.
Si aucun accord n’est trouvé avec cette lettre, le locataire ou le propriétaire peut saisir la commission départementale de conciliation (démarche facultative et gratuite).
Si le désaccord persiste, le locataire peut saisir le juge des contentieux de la protection du tribunal dont dépend le logement loué.
Le droit au maintien dans les lieux dont bénéficie l’occupant d’un logement régi par la loi de 1948 ne s’applique pas lorsque le propriétaire veut reprendre le logement pour y habiter ou pour y réaliser certains travaux. Le propriétaire peut donner congé sous réserve de respecter la procédure (contenu de la lettre de congé, délais de préavis).
Bénéficiaire de la reprise
Le propriétaire peut donner congé lorsqu’il souhaite reprendre le logement à condition d’en faire : sa résidence principale ou celle :
sa résidence principale
ou celle de son époux, ou celle de ses ascendants ou descendants, ou celle des ascendants ou descendants de son époux
Occupant protégé
Toutefois, le droit de reprise ne peut pas être exercé par le propriétaire :
lorsque l’occupant est âgé de plus de 70 ans et dispose de ressources annuelles inférieures à 27 709,50 € (c’est-à-dire 1,5 fois le montant annuel du Smic brut)
et que le bénéficiaire de la reprise est âgé de moins de 65 ans
Dans tous les autres cas, le droit de la reprise s’applique, quels que soient l’âge et les ressources de l’occupant.
Congé, délais de préavis et offre de relogement
Le propriétaire qui donne congé a l’obligation de proposer une solution de relogement conforme aux besoins (personnels, familiaux professionnels) et aux possibilités (revenus) de l’occupant.
Par exception, l’obligation de proposer une solution de relogement ne s’applique pas au propriétaire :
qui possède le logement à reprendre depuis plus de 10 ans (voire depuis plus de 4 ans)
qui est privé du logement qu’il occupe
Cas général : obligation d’une offre de relogement
Exception : propriétaire depuis plus de 10 ans du logement à reprendre
Exception : propriétaire évincé du logement qu’il occupe
Le propriétaire qui donne congé a l’obligation de proposer une solution de relogement conforme aux besoins (personnels, familiaux professionnels) et aux possibilités (revenus) de l’occupant.
Le logement proposé peut être :
soit le logement occupé par le propriétaire au moment de la reprise
soit un autre logement lui appartenant
soit un logement appartenant à un tiers
Le congé doit être fait par acte d’huissier et indiquer :
Nom et adresse du propriétaire du logement proposé
Adresse du logement proposé
Nombre de pièces habitables
Degré de confort
Prix du loyer
Délai de 3 mois à l’expiration duquel le propriétaire veut reprendre le logement et pendant lequel l’occupant peut prendre possession du logement proposé
Identité du bénéficiaire de la reprise, ainsi que sa situation de famille et sa profession
L’occupant peut accepter la proposition en donnant son accord écrit dans le mois qui suit. S’il fait part de son refus par écrit dans ce délai ou s’il ne se prononce pas dans ce délai, le propriétaire doit l’assigner devant le juge des contentieux de la protection pour obtenir la reprise du logement et la désignation d’un expert.
L’obligation de propose une solution de relogement ne s’applique pas au propriétaire :
qui a obtenu le logement (par achat, donation, héritage, …) il y a plus de 10 ans
ou qui a obtenu le logement (par achat, donation, héritage, …) il y a plus de 4 ans, à la condition qu’il puisse justifier auprès du juge qu’il a acquis le logement en vue de l’habiter
Le congé doit être délivré par acte d’huissier à l’occupant au moins 6 mois à l’avance. Il doit :
indiquer que le droit de reprise est exercé en vertu de l’article 19 de la loi du 1er septembre 1948
préciser la date et le mode d’acquisition du logement
mentionner le nom et l’adresse du propriétaire qui loge actuellement le bénéficiaire de la reprise, ainsi que l’emplacement et le nombre de pièces du logement occupé par ce dernier
Cette obligation ne s’applique pas non plus au propriétaire :
qui est évincé d’un logement qu’il loue à un propriétaire qui exerce lui-même un droit de reprise
ou qui est évincé d’un logement qui fait l’objet d’une expropriation ou d’une mesure d’interdiction d’habiter dans les lieux pour cause de péril ou d’insalubrité
ou qui ne bénéficie plus de son logement de fonction pour des raisons indépendantes de sa volonté (départ à la retraite, …)
Toutefois, le bénéficiaire de la reprise est tenu de mettre à disposition de l’occupant, si possible le logement qu’il occupait jusque-là (par exemple : logement dont il était locataire ou propriétaire).
Le congé doit être délivré par acte d’huissier à l’occupant au moins 6 mois à l’avance. Il doit :
Indiquer que le droit de reprise est exercé en vertu de l’article 20 de la loi du 1er septembre 1948
Préciser la catégorie dans laquelle se trouve le propriétaire
Indiquer le mode et la date d’acquisition de l’immeuble
Fournir toutes indications permettant à l’occupant de vérifier le bien-fondé de la demande
Le propriétaire peut donner congé au locataire du logement lorsqu’il souhaite y faire certains travaux. L’occupant des lieux devra alors quitter le logement au plus tard à la fin du délais de préavis.
Pour cela, le propriétaire doit :
adresser à l’occupant une lettre de congé
et proposer à l’occupant une solution de relogement
Travaux concernés
Le propriétaire peut reprendre le logement lorsqu’il souhaite y effectuer certains travaux.
Il s’agit :
soit de travaux qui consistent en la démolition de l’immeuble pour en construire un autre d’une surface habitable supérieure et contenant plus de logements que l’immeuble démoli.
soit de travaux de surélévation ou d’addition de construction pour augmenter la surface habitable, le nombre de logements ou le confort de l’immeuble, et qui rendent inhabitable ce qui est nécessaire au logement de l’occupant.
soit la construction de bâtiments sur cours, jardins ou terrains nus.
Les travaux doivent commencer dans un délai de 3 mois après le départ du dernier occupant de l’immeuble.
Solution de relogement
Le propriétaire doit proposer à l’occupant une solution de relogement conforme aux besoins personnels (et professionnels si nécessaire) et à ses possibilités (revenus). Le logement doit en outre être situé :
Si la commune est divisée en arrondissements, le nouveau logement doit se situer dans le même arrondissement ou dans les arrondissements limitrophes ou dans les communes limitrophes de l’arrondissement.
Si la commune est divisée en cantons, le nouveau logement doit se situer dans le même canton, ou dans un canton limitrophe appartenant à la même commune ou à une autre commune divisée en canton.
Dans les autres cas, le nouveau logement doit se situer dans un rayon de 5 km.
Si la solution de relogement fournie par le propriétaire n’est pas conforme à ces caractéristiques, l’occupant a droit, après la fin des travaux :
de réintégrer un des logements de l’immeuble
et de s’y maintenir aux mêmes conditions que précédemment
Pour cela, dès la fin des travaux, le propriétaire doit :
mettre en demeure l’occupant, par lettre recommandée avec accusé de réception ou par acte d’huissier, de lui faire savoir s’il veut réintégrer l’immeuble.
indiquer à l’occupant qu’il doit lui répondre dans un délai d’un mois, par lettre recommandée avec accusé de réception ou par acte d’huissier.
Lettre de congé et délais de préavis
La lettre de congé doit parvenir à l’occupant par acte d’huissier.
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