Vérifié le 27/05/2019 – Direction de l’information légale et administrative (Premier ministre)
L’employeur peut refuser une demande de départ en congé du salarié (dans le respect des éventuelles dispositions prévues par accord ou convention), mais ce refus ne doit pas être abusif. Il peut être justifié, par exemple, par
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la continuité du service,
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ou une forte activité
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ou des circonstances exceptionnelles.
Les dates et l’ordre des départs en congés sont fixés :
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soit par accord d’entreprise ou d’établissement ou, à défaut, par convention ou accord de branche,
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soit, en l’absence d’accord ou de convention, par l’employeur après avis du comité social et économique (CSE).
En cas de refus des dates proposées, le congé devra être pris à une autre date.
L’employeur doit aviser les salariés de l’entreprise de la période de prise de congés 2 mois avant l’ouverture de la période. L’ordre des départs en congés est communiqué sur un panneau d’affichage accessible à tous les salariés.
L’employeur ne peut pas modifier les dates et l’ordre des départs en congés moins d’1 mois avant la date de départ prévue. Il avise individuellement chaque salarié du refus ou de l’accord donné aux demandes de congés.
En l’absence de réponse de l’employeur suite à une demande de congés, le salarié ne commet pas de faute en partant si l’employeur avait connaissance des dates de congés du salarié et n’a formulé aucun refus. Dans ce cas, l’absence du salarié ne constitue pas un abandon de poste.