Vérifié le 21/11/2018 – Direction de l’information légale et administrative (Premier ministre), Ministère chargé de la justice
Un mineur victime d’une infraction peut porter plainte lui-même en écrivant au procureur ou en se rendant (seul ou accompagné) dans les locaux de la police ou de la gendarmerie.
Sur place
Par courrier
Vous devez vous adresser à un commissariat de police ou une brigade de gendarmerie de votre choix.
La réception de la plainte ne peut pas vous être refusée.
La plainte est ensuite transmise au procureur de la République par la police ou la gendarmerie.
Vous pouvez porter plainte directement auprès du procureur de la République. Il faut envoyer une lettre sur papier libre au tribunal judiciaire du lieu de l’infraction ou du domicile de l’auteur de l’infraction.
La lettre doit préciser les éléments suivants :
État civil et coordonnées complètes (adresse et numéro de téléphone) du plaignant
Récit détaillé des faits, la date et le lieu de l’infraction
Nom de l’auteur supposé si vous le connaissez (sinon, il convient de déposer plainte contre X)
Noms et adresses des éventuels témoins de l’infraction
Description et l’estimation provisoire ou définitive du préjudice
La volonté de se constituer partie civile
Documents de preuve : certificats médicaux constatant les blessures, arrêts de travail, factures diverses, constats en cas de dégâts matériels
Modèle de document Porter plainte auprès du procureur de la République
Vous pouvez envoyer votre plainte en lettre recommandée avec accusé de réception ou par lettre simple. Vous pouvez aussi déposer votre plainte directement à l’accueil du tribunal. Dans tous les cas, un récépissé vous sera remis dès que les services du procureur de la République auront enregistré votre plainte.
Le mineur peut ainsi signaler toute infraction dont il est victime à la justice. Mais s’il veut être impliqué dans le reste de la procédure, il devra obligatoirement être représenté par une personne majeure.
Ainsi, si sa plainte donne lieu à des poursuites, le mineur souhaitant obtenir une indemnisation doit se constituer partie civile via des personnes majeures agissant en son nom. Il peut s’agit de :
ses parents (ou ses représentants légaux),
ou d’un administrateur ad hoc
désigné par la justice, lorsque les parents du mineur ne peuvent pas défendre ses intérêts. C’est notamment le cas si les parents sont impliqués dans l’infraction, en cas de maltraitance par exemple.
À noter
les parents d’un mineur peuvent également porter plainte en son nom, sans besoin d’un accord de l’enfant.
Pour se protéger d’éventuelles représailles de la part des personnes mises en cause, le mineur plaignant ou témoin peut déclarer l’adresse du commissariat ou de la gendarmerie comme domicile. Mais cette déclaration est soumise à l’autorisation du magistrat chargé du dossier.
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